Un projet d’isolation des sols en perspective ? Recticel vous aide à vous poser les bonnes questions avant de démarrer le chantier.
Pour valider le domaine d’emploi de l’isolant Eurosol, il est nécessaire de rassembler les informations ci-dessous :
- Connaitre la typologie du bâtiment
- Identifier les charges d’exploitation prévues et leurs natures (réparties, fixes, roulantes)
- Définir les caractéristiques des supports et des ouvrages intermédiaires éventuels
- Mais aussi les caractéristiques des sous-couches intermédiaires éventuelles
- Les caractéristiques des systèmes éventuels de chauffage par le sol
- Et les caractéristiques des ouvrages sous-jacents (nature et type de revêtement et de son support)
La faisabilité de la solution constructive sera conditionnée par les performances de l’isolant. Les caractéristiques essentielles à prendre en compte sont :
- Le classement sol définit par une classe conditionnant la composition de l’ouvrage sous-jacent (SC1 ou SC2), une lettre indiquant les charges d’exploitation admissibles (a ou b) ainsi qu’un indice allant de 1 à 4, conditionnant les règles de superposition de couches. Ce classement peut être complété par des caractéristiques spécifiques telles que le traitement aux bruits d’impact (A) ou la compatibilité avec un plancher chauffant (Ch).
- La conductivité et la résistance thermique.
- La résistance à la compression de service (Rcs) associée à la déformation maximale de service (dsmax) et le module d’élasticité de service (Es).
- La réduction du niveau de bruit de choc pondéré (ΔLw).
- La certification ACERMI, lorsque ces caractéristiques sont certifiées, vaut la preuve de la conformité du produit aux exigences.
À chaque niveau d’un bâtiment correspond un type de plancher, avec une conception et des caractéristiques qu’il est important d’identifier au préalable. La solution choisie pour l’isolation d’un sol devra tenir compte :
- De la nature du support : s’agit-il d’une dalle sur terre-plein en béton (en contact direct avec le sol), d’un plancher sur vide sanitaire, d’un plancher haut de sous-sol (sur local non chauffé) ou d’un plancher intermédiaire ?
- Du mode de construction : souhaitez-vous engager la rénovation d’un plancher en bois, d’une dalle en béton armé ou d’un plancher en béton à poutrelles et hourdis ?
- De l’état général du plancher : si le sol est trop ancien ou dégradé, faut-il envisager sa rénovation complète ? S’il est irrégulier, un ragréage est-il nécessaire ?
- De la résistance : votre plancher peut-il supporter une charge supplémentaire ? L’ajout d’une dalle
- flottante ou d’une chape supplémentaire peut entraîner des risques de déformation, voire de rupture. Pour le savoir, faites appel à un professionnel ou à un bureau d’études.
- Des contraintes du niveau à isoler : la pose d’un isolant sur un plancher entraîne une surélévation
- du sol et une réduction de la hauteur sous plafond. Dans ce cas, est-il possible de déposer le revêtement existant (carrelage, parquet) ou bien de rehausser les seuils de menuiseries (portes, portes-fenêtres, baie vitrée) ?
